A l’heure où l’horizon s’assombrit de mauvaises nouvelles, de crises alimentaires, climatiques ou autres, où la paix est menacée, je fredonne la chanson du mélomane au milieu de ma prière. Guy Béart chantait : l’espérance folle qui console de tomber du nid, et qui demain prépare, pour nos guitares, d'autres harmonies, s'élève l'espérance, dans le silence soudain de la nuit. . Les paroles du psalmiste se mêlent à mon chant : tu es à ma droite, tu me conduis ; ainsi que celles d’Isaïe : comme un enfant que sa mère console, je vous consolerai et vos os revivront Je devance l’aurore et j’implore.
Dans l’actualité telle qu’elle est, et avec nos limites personnelles et collectives, osons et accueillons l’espérance qui nous conduit à œuvrer pour la paix, la justice et l’attention aux plus fragiles. A l’aube de Pâques la lumière a jailli, un monde nouveau de bienveillance et de gentillesse surgit, l’espérance chrétienne joyeuse jaillit des ténèbres. Alors je me tourne vers toi Seigneur, mon rocher. Un souffle vivant se répand et nous transporte avec force. Ma lumière et mon salut c’est le Seigneur, de qui aurai-je crainte ? J’espère en ta parole, Seigneur. Fleurissent les fleurs, coulent le lait et le miel, les moissons sont abondantes. Ma force et mon chant c’est le Seigneur, la grâce surabonde ! Proclamons la Bonne Nouvelle : Christ est ressuscité ! Alléluia ! Laissons-nous porter par la joie et l’espérance de Pâques pour un monde nouveau dans un amour filial et fraternel. Alléluia !
Texte lu par Bernard Floret pendant les messes du samedi 27 avril à Saint Alban et du dimanche 28 Avril à Saint Maurice
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